Codes Communs

L'objectif des réunions coordonnées par les Codes Communs est de promouvoir la décentralisation du pouvoir, l’identification et la reconnaissance des sujets impliqués, ainsi que le statut juridique des institutions publico-communautaires.

Depuis le premier événement qui a eu lieu au Medialab-Prado de Madrid en septembre 2016, Codes communs a coordonné différentes rencontres, dont l’objectif est de développer un cadre théorico-pratique et des outils juridiques qui contribuent aux processus de transformation et d’ouverture démocratique (participation, cocréation, cogestion, control et suivi, prise de décisions, etc.). Il s’agit de promouvoir la décentralisation du pouvoir, l’identification et la reconnaissance des sujets impliqués, ainsi que le statut juridique des institutions publico-communautaires.

Le livre

"Codes communs urbains. Outils pour le devenir-commun des villes [Códigos comunes urbanos. Herramientas para el devenir-común de las ciudades]"

Le livre Codes communs urbains. Outils pour le devenir-commun des villes [Códigos comunes urbanos. Herramientas para el devenir-común de las ciudades] analyse les formes juridiques, institutionnelles et sociales du commoning urbain, dans le contexte des expériences municipalistes en Espagne et en Italie. Il a été publié sous licence Creative Commons en janvier 2021.

Qu’est-ce qu’une « ville en commun », et quels instruments juridiques permettent-ils de démocratiser radicalement la prise de décisions à l’échelle urbaine ? Comment s’articulent les nouveaux processus de réappropriation citoyenne de la loi et des droits ?

Notre hypothèse est que les « codes communs » s’inscrivent dans un ensemble de propositions juridiques et institutionnelles capables de redéfinir nos territoires et nos ressources. Les communs urbains ne sont pas seulement des espaces autogérés, mais avant tout des pratiques démocratiques qui représentent un véritable changement de paradigme. De l’espace public au logement, de l’eau et l’énergie à la santé publique, il s’agit de dépasser l’alternative entre le marché et l’État et de rétablir un contrôle démocratique des moyens collectifs par lesquels nous satisfaisons nos besoins fondamentaux.